
Soucieux d’asseoir une approche privilégiant une coopération internationale basée sur le principe gagnant/gagnant et l’esprit du respect des intérêts mutuels entre la Tunisie et les autres pays frères et amis, le Chef de l’Etat met tout en œuvre en vue d’établir une politique d’échanges commerciaux fondée sur l’équilibre.
La Presse — En effet, et contrairement aux préjugés propagés par des forces occultes et malveillantes, la Tunisie nouvelle ne cesse, depuis l’avènement du processus du 25 juillet 2021 et, encore plus précisément, depuis la réélection haut la main du Président de la République, Kaïs Saïed pour un deuxième mandat, d’accorder une sollicitude particulière au volet économique tout en lui imprégnant une touche sociale afin de faire bénéficier tous les citoyens dans toutes les régions, même les plus reculées, du pays, des dividendes de l’œuvre de développement.
C’est donc, dans ce cadre, que le Président de la République en recevant, en fin du week-end, le ministre du Commerce et du Développement des exportations, a tenu à mettre l’accent sur la nécessité de procéder à la «recherche de nouveaux marchés d’exportation, notamment en Afrique, en Asie, ainsi que dans plusieurs pays d’Amérique du Sud en vue de favoriser un échange commercial équilibré de notre pays».
Or, l’autre face de tout commerce réside dans les activités d’importation générant, parfois voire souvent, des déséquilibres que certaines parties qualifient de simple revers de la médaille et un mal nécessaire, ce qui n’est pas tout à fait vrai, même si le secteur est régi par tout un arsenal de lois comme le prétendent certains acteurs en matière d’importation, puisque lesdites lois peuvent très bien être amendées et révisées dans un sens plus profitable à l’économie nationale.
Conscient de l’importance de cette situation, le Président de la République a affirmé que l’Etat est dans l’obligation de rationaliser les importations qui exigent des dépenses considérables en devises fortes devant être mobilisées pour le paiement de produits dont seul un petit nombre d’importateurs et une minorité de consommateurs bénéficient.
Le Président Saïed n’a pas hésité à dire, en substance, qu’il est «absurde et intolérable d’évoquer des déséquilibres commerciaux avec certains pays alors que bon nombre de produits importés ne sont ni indispensables, ni impossibles à produire localement, voire totalement superflus, sans oublier que parmi ces produits, il y en a qui sont bien existants sur le marché local…».
Il faut dire qu’il y a, à peine une vingtaine de jours, le Chef de l’Etat a traité de cette question en recevant la ministre des Finances, pour souligner que, ajoutée à la justice fiscale, la rationalisation du volume des importations constitue un puissant levier en vue de rétablir les équilibres budgétaires du pays dans la mesure où la réduction des importations non essentielles, contribuerait à plus de justice économique.
Autrement dit, il est impératif de procéder à une étude minutieuse des relations commerciales de la Tunisie avec les différents pays afin de voir avec précision la balance des échanges avec ces pays et déterminer le degré d’excédent ou de déficit, sachant que le maître mot réitéré par le Chef de l’Etat a été celui d’éviter l’importation de produits inutiles sur la scène locale.
En tout état de cause, le Président Kaïs Saïed est en train de prouver qu’il accorde une place de choix à la promotion socioéconomique dans son projet pour la Tunisie tout en étant attentif à la réalisation des grands équilibres financiers et à l’amélioration substantielle des conditions de vie dans le cadre d’une vision en faveur d’une stratégie de développement global et durable destiné, in fine, à faire bénéficier le peuple tunisien de la dignité et de la prospérité auxquelles il aspire.